BD cherche bons dessinateurs
Publié le : 26 décembre 2011
Par Qods Chabaâ.
La bande dessinée traverse une mauvaise période. Les bédéistes marocains sont presque inexistants. Une situation qui reflète la pauvreté de la production. Les explications lors d’une rencontre dédiée au sujet à Casablanca.
Les deux bédéistes Abdelaziz Mouride et Jean-François Chanson alias Mustapha Oghnia ont chacun à leur façon expliqué la raison derrière cette quasi absence de bande dessinées marocaines, faites par des Marocains et éditées par des Marocains.
La production de bandes dessinées au Maroc est pauvre. Ce constat a été soutenu lors d’une rencontre débat le jeudi 22 décembre à Casablanca. Les deux bédéistes Abdelaziz Mouride et Jean-François Chanson alias Mustapha Oghnia ont chacun à leur façon expliqué la raison derrière cette quasi absence de bande dessinées marocaines, faites par des Marocains et édités par des Marocains. «Il n’y a pas suffisamment de bons dessinateurs capables de réaliser des bandes dessinées», déclare Abdelaziz Mouride, également journaliste et enseignant de BD à l’Ecole technique d’arts plastiques (ETAP) à Casablanca. C’est donc une question de rareté.
« Je ne pense pas que ce soit lié à des éditeurs réticents ou que ce soit une question relative à la diffusion. La production de bande dessinée n’est pas suffisante c’est là le vrai problème», déclare Bichr Bennani de Tarik Editions. Cette même maison d’edition a publié On affame bien les rats de Abdelaziz Mourid. Une bande dessinée où l’auteur revient sur sa détention durant les années de plomb. Au Maroc, contrairement au voisin algérien, on produit moins d’un album par an. «Actuellement les algériens réalisent un album par mois et au Maroc nous arrivons a peine à une bande dessinée par an» confime Jean-François Chanson.
Situation paradoxale
Ce professeur de physique au Lycée Descartes de Rabat est dessinateur et s’intéresse de trés près à cet art; ce qui l’a encouragé à établir le diagnostic de la situation de la bande dessinée au Maroc. C’est une situation paradoxale. «Le Pays est le seul dans le continent africain à avoir trois festivals de BD ainsi qu' à dispenser des cours de bande dessinées. Cette formation existe dans les deux écoles de Beaux arts sous la tutelle de l’Etat. Il s’agit de l’école des Beaux arts de Casablanca et l’Institut National des Beaux arts de Tétouan (INBA). Malgré ces deux filières spécialisées, il existe très peu de dessinateurs de bande dessinées» insiste Jean-François Chanson. Mis à part ces deux dessinateurs présents à cette rencontre à la FNAC de Casablanca, il y en d’autres mais ils ne sont pas nombreux : Ahmed Nouaiti, Mohammed Nadrani, Larbi Babadi et Brahim Rais.
Ce dernier n’a pas réussi à publier son album au Maroc et s’est donc dirigé vers des éditeurs algériens. La dernière bande dessinée éditée au Maroc est Tajine de lapin, publiée chez Yomad Editions spécialisée dans les livres jeunesse. L'auteur est Mostapha Oghnia et l'album existe en français, darija et tifinagh.
Abelaziz Mourid quand à lui répare une bande dessinée adaptée du Pain nu de l’écrivain défunt Mohamed Choukri. «Il me restent quelques pages que je n’arrive pas à dessiner. Cela fait un an que j’ai arrêté, j’attends ma muse», assure Abdelaziz Mouride dans un ton humoristique. Ce dernier confie qu’avec la bande dessinée il est dans une relation à la fois d’amour et de répulsion. «Il y a des moments où je ne jure que par la bande dessinée et où je m’investis à fond et il y a d’autres fois où je suis dans une répulsion totale», déclare -il. Après le coiffeur son dernier publié aux éditions Nouiga, Abdelaziz Mouride prépare donc la sortie du pain nu une fois qu’il aura achevé l’ensemble de l’album.◆
lundi 26 décembre 2011
Des auteurs de BD à Marrakech.
Je vous avais signalé la présence de Daphnée Collignon, professeur à l'ESAV à Marrakech. Je vous conseille la visite de son blog, avec plein d'illustrations géniales sur le Maroc : vagues.over-blog.net
En lisant le numéro 40 de septembre 2011 de Casemate, je viens d'apprendre que Fabrice Lebeault, auteur de la série Horlogiom chez Delcourt, habite lui aussi la ville ocre. Il accompagne sa compagne qui tient une maison d'hôtes dans la médina : Le riad Chergui. www.riadchergui.com
Dans l'article de Casemate, il fait quelques commentaires sur les événements dans le monde arabe et parle de leur influence sur ses BD. www.casemate.fr
Si vous devez séjourner prochainement à Marrakech, vous aurez peut-être la chance de le rencontrer dans ce riad et de discuter avec lui.
Bonnes fêtes à tous.
mardi 20 décembre 2011
Les morceaux du concert de FOS
Si vous n'avez pas pu assister à l'un des 4 concerts :
http://soundcloud.com/nicolas-fahy
http://soundcloud.com/nicolas-fahy
lundi 19 décembre 2011
jeudi 15 décembre 2011
Illustrations réalisées pour le concert FOS
Cela s'appelle "Johnny Cash". Ces illustrations sont projetées sur le haut d'un écran au dessus des musiciens, en début de concert lors de l'introduction du premier morceau. Elles ne seront pas présentes lors des deux concerts au Piétri, vendredi 16 et samedi 17 décembre. Hier, c'était à Kénitra, ce soir à Rabat, à la salle Gérard Philippe, à 20h. Venez nombreux.
lundi 5 décembre 2011
Enfin, un rayon BD digne de ce nom dans une librairie au Maroc
Profitant d'un stage sur les nouveaux programmes de 1S à Casablanca, je suis allé faire un tour à la première Fnac du Maroc, ouvert depuis la veille.
Comme l'indique le titre, un bon rayon BD digne d'un magasin de province française. C'est plus cher par contre. Par exemple, L'excellent album Atar Gull de Bruno et Nury est vendu 212 dhs, alors qu'il est à 16,11 euros en France. Pas encore de BD marocaine, mais tous les classiques franco-belges, des nouveautés, beaucoup de manga, un peu de comics.
La librairie de littérature classique est pas mal achalandée aussi, avec des livres d'éditeurs marocains. Des DVD non piratés. Si, si, ça existe au Maroc. Pour les amoureux des bonus.
Un petit bémol : le Marocco Mall se trouve loin du centre, 25 dhs rien que pour y aller en Taxi depuis Casa port. C'est au bout de la corniche, près de l'île de Sidi Abderrahmane.
samedi 3 décembre 2011
Rif : Premier extrait.
Après avoir fini "Hicham et le trésor des Oudayas", une nouvelle aventure du petit héros de "Hicham et le djinn du noyer", et les illustrations pour le spectacle de Nicolas Fahy, je bosse en ce moment sur une BD de sept planches, avec Christophe Cassiau Haurie au scénario.
Cela sortira bientôt à L'harmattan, dans un collectif sur les montagnes d'Afrique.
Ci dessous le crayonné de la première partie de la planche 7 qui se passe dans le métro de Paris, très loin du moyen Atlas. Ma première publication en France en tant que dessinateur.
Cela sortira bientôt à L'harmattan, dans un collectif sur les montagnes d'Afrique.
Ci dessous le crayonné de la première partie de la planche 7 qui se passe dans le métro de Paris, très loin du moyen Atlas. Ma première publication en France en tant que dessinateur.
vendredi 2 décembre 2011
samedi 26 novembre 2011
Inquiétudes
Voilà, les résultats des élections législatives tombent peu à peu. Le parti de la lampe, le PJD, l'a emporté. Le chef du gouvernement sera donc islamiste.
Mon statut de fonctionnaire français à l'étranger m'oblige à ne pas parler politique ici mais vu la situation exceptionnelle, je vais faire une exception, en ne parlant que culture.
A mon échelle, j'essaie depuis quelques années de promouvoir BD et littérature dans ce beau pays. Cette expérience me fait dire qu'avant ce jour, la culture au Maroc était moribonde et le ministère ne faisait pas grand chose. Alors maintenant, ...
Sur les ondes de la radio Atlantic, un député du PJD, Najob Boulif, a déclaré qu'il espérait dorénavant une expression culturelle "propre". Le programme est disponible en Français sur le site du PJD.
Mon statut de fonctionnaire français à l'étranger m'oblige à ne pas parler politique ici mais vu la situation exceptionnelle, je vais faire une exception, en ne parlant que culture.
A mon échelle, j'essaie depuis quelques années de promouvoir BD et littérature dans ce beau pays. Cette expérience me fait dire qu'avant ce jour, la culture au Maroc était moribonde et le ministère ne faisait pas grand chose. Alors maintenant, ...
Sur les ondes de la radio Atlantic, un député du PJD, Najob Boulif, a déclaré qu'il espérait dorénavant une expression culturelle "propre". Le programme est disponible en Français sur le site du PJD.
mardi 22 novembre 2011
Les promenades de Lina à Casablanca
Copinage : Le livre Les promenades de Lina à Casablanca a été écrit par Marie Laure de Paulis, maintenant partie sous d'autres cieux, en Grêce. Je la salue.
Le texte de quatrième de couverture :
Lina vit à Casablanca. C’est une fille très curieuse. Aucun détail de sa ville ne lui échappe. À ceux qui crient « il n’y a rien à voir à Casablanca », Lina leur rétorquerait : « C’est une ville foisonnante de vie où tout est à découvrir ». Des chaises de toutes formes et de toutes les couleurs, des cris de vendeurs ambulants, aux crissements des pneus de voitures, Casablanca surprend à chaque coin de rue.
128 pages. 99dhs. Aux éditions Yanbow al kitab, dans toutes les librairies marocaines, dont la Fnac qui ouvre à Casablanca le 5 décembre. On en reparle bientôt.
Le texte de quatrième de couverture :
Lina vit à Casablanca. C’est une fille très curieuse. Aucun détail de sa ville ne lui échappe. À ceux qui crient « il n’y a rien à voir à Casablanca », Lina leur rétorquerait : « C’est une ville foisonnante de vie où tout est à découvrir ». Des chaises de toutes formes et de toutes les couleurs, des cris de vendeurs ambulants, aux crissements des pneus de voitures, Casablanca surprend à chaque coin de rue.
128 pages. 99dhs. Aux éditions Yanbow al kitab, dans toutes les librairies marocaines, dont la Fnac qui ouvre à Casablanca le 5 décembre. On en reparle bientôt.
Nouvelle publication de Brahim Rais
Deux planches "LE CHAOS". L'histoire est publiée dans le magazine Le français dans le monde, numéro 378.
samedi 19 novembre 2011
Un éditeur BD au Maroc.
Extrait de leur page facebook: Les éditions Alberti est une maison d'édition qui édite les albums de bande dessinée de la nouvelle génération marocaine. C'est la première maison d'édition dans l'Histoire du Maroc qui se spécialise dans l'édition de la bande dessinée. Ils publieront aussi des ouvrages pédagogiques. Les éditions Alberti accompagne les jeunes passionnés du 9ème art dans les différentes phases de la réalisation de leur bande dessinée en leur apportant un apport pédagogique du début jusqu’à la finalisation de l’œuvre tout en respectant l’élan créateur, la sensibilité et le choix artistique de chaque auteur. Cet apport pédagogique concerne aussi bien le concept, le scénario, la création des personnages et leurs profils psychologiques que le story-board et la psychologie des couleurs. Les éditions Alberti a pour rôle de conjuguer les apports des scénaristes et des dessinateurs. Leur premier livre : Directeur de publication : Said Bouftass Pour tout contact : leseditionsalberti@yahoo.fr |
mercredi 16 novembre 2011
Trailer de F.O.S
Rendez vous le 14 décembre 19h à l'espace Balzac de Kénitra et le jeudi 15 décembre à la salle gérard Philippe de Rabat.
Pour le trailer, cliquer ici.
Il y aura en début de concert une projection de dessins que j'ai réalisés sur Johnny Cash. Ci dessus, l'un d'entre eux.
samedi 5 novembre 2011
Rions un peu...
http://www.dailymotion.com/video/xln2jg_entre-les-lignes-jean-francois-chanson-france-maroc_news
C'était au dernier salon du livre à Paris et on m'avait demandé de venir présenter La traversée devant une caméra. Si j'avais su ...
C'était au dernier salon du livre à Paris et on m'avait demandé de venir présenter La traversée devant une caméra. Si j'avais su ...
mardi 1 novembre 2011
MBOA BD deuxième édition.
Du 23 au 26 novembre, si vous êtes à Yaoundé au Cameroun, n'hésitez pas. C'est la deuxième édition, c'est au CCF et, comme l'année dernière, c'est organisé par une équipe sympathique dont mon grand ami Yannick Deubou Sekoué. Vais-je un jour pouvoir y aller ?
dimanche 23 octobre 2011
Légendes de Casablanca : couverture et 4° de couverture.
Malgré sa modernité apparente, la ville de Casablanca regorge de légendes. Cinq d’entre elles vous sont racontées dans ce livre.
Sidi Bou Smara, l’homme qui parvint à faire revenir de l’eau dans la cité en trompant Satan. Sidi Belyout, l’homme qui avait la réputation de parler aux animaux. Sidi Allal El Kairouani, le riche marchand venu de Tunisie dont le bateau échoua sur les côtes casablancaises et donna son nom à la ville. Sidi Abderrahmane, le premier habitant de la petite île se situant au bout de la corniche. Son savoir était si immense qu'on lui attribuait de nombreux pouvoirs. Lalla Taja, quant à elle, sa beauté et sa générosité l'ont conduite à une mort tragique.
A chacun de ces personnages une légende et un monument qui lui sont consacrés dans cette ville attachante.
A paraître fin octobre aux éditions Yomad.
Les dessins de Yves Renda à l'intérieur sont aussi beaux que la couverture.
Copinage : Sortira au même moment chez le même éditeur le dernier livre de Laurence Le Guen dont voici la couverture :
samedi 22 octobre 2011
Interview Brahim Rais
Bande dessinée : Un Marocain en vedette au festival de la BD d’Alger
Publié le 15 octobre 2011
Le jeune artiste marocain, Brahim Raïs, a été l’un des invités d’honneur au quatrième Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda), qui s’est achevé le 8 octobre. En 2010, il a décroché le prix du meilleur projet au FIBDA. L’album Les passants, qui vient de paraître aux éditions Dalimen à Alger, est l’aboutissement de ce projet. Sur 74 pages, le bédéiste évoque le rêve réalité d’une attaque militaire sur une ville. Les soldats aux yeux verts sont comme obnubilés par la violence. Armés jusqu’aux dents, accompagnés de chiens, ils s’attaquent à une ville. Les habitants paraissent comme des fantômes écrasés par la cruauté. Cela peut être le Kosovo, l’Irak ou la Somalie. Il n’y a pas de lieu. La guerre a-t-elle eu une frontière ? La touche de Brahim Raïs est particulière. L’auteur fait une confiance totale à son lecteur. Aussi, lui évite-t-il les mots, les bulles, les paroles….
Une bande dessinée qui ressemble à de la peinture à la limite du surréalisme-impressionisme, il n’y a pas de dialogue, des images sans paroles, pourquoi ce choix ?
Je voulais tenir un discours universel et évoquer la guerre moderne. Les images sont sans texte. La plupart du temps, je travaille de cette manière là, afin de m’adresser au plus grand nombre. Je pense que l’image suffit pour envoyer un message. Le lecteur n’aura qu’à imaginer les lieux et les paroles. En règle générale, je travaille sur le thème de la guerre. Pour dire non, non à la guerre…
-Vos personnages rappellent des fantômes avec des victimes presque désincarnées…
Beaucoup de personnes m’ont fait cette observation. On m’a également posé la question, mais je n’ai pas de réponse. J’ai fait exprès mais ne demandez pas plus !
-Les hélicoptères de cette armée, qui attaque la ville, ne sont-ils pas des Apaches américains, non ?
Oui, peut-être. L’Amérique exporte la guerre partout dans le monde. Dans mon album, il n’y pas de lieu précis. La technique que j’utilise est un mélange à partir de l’encre de Chine… Les passants sont les guerriers qui passent et qui détruisent tout (…) En 2010, j’ai pris attache avec Mme Dalila Nadjem, commissaire du FIBDA. Elle a beaucoup aimé mon travail. Avant même de m’inviter à Alger, elle m’a dit que mon album sera édité. Cela m’a fait beaucoup plaisir. J’ai envoyé mes planches et l’album, Les passants, est sorti cette année.
-Comment êtes-vous venu à la BD ? Est-ce par passion ?
Par amour. Je fais de la peinture aussi. J’ai passé le concours de l’Ecole des beaux-arts de Tétouan, mais je ne suis pas allé au bout. Sincèrement, je n’aime pas l’étude académique de l’art. Je préfère la pratique, le travail personnel…
-L’album Les passants n’est pas votre premier travail ?
C’est mon premier album. Après l’Algérie, je vais peut-être l’éditer au Maroc, avec l’accord de mon éditeur. Je travaille actuellement sur un album collectif, avec l’association française Afrique Destinée, Thembi et Jetje, tisseuses de l’arc-en-ciel. Il sera publié par l’Harmattan. Nous sommes dix dessinateurs à participer à cet album (Batoule Alimam, Samuel Daina, Armella Leung, Simon Mbumbo, ndlr). Chacun de nous prend en charge un chapitre et une histoire qui se déroule en Afrique du Sud, et chacun de nous utilise sa propre technique et met sa sensibilité artistique dans le traitement du sujet. Par ailleurs, je travaille actuellement aussi sur le thème de la Deuxième Guerre mondiale pour un autre album. Je vais présenter l’histoire de cette guerre à ma manière. Je fais ces albums pour dénoncer la guerre !
-Comment évolue la BD au Maroc ?
La BD marocaine est en phase de construction. L’Algérie est en avance. Ici, chaque année le FIBDA prend de l’ampleur. Au Maroc, il y a également un festival mais qui n’est pas assez développé.
Source : El watan
mercredi 19 octobre 2011
Je n'ai pas eu le Prix Grand Atlas : Ne pas en faire une montagne...
Encore bredouille sur ce coup.
Le prix jeunesse est revenu à Mehdi de Graincourt "Raconte moi Ibn Battouta" aux éditions Yambow Al Kitab, sorti en 2008.
40 000 dhs, ça m'aurait permis de demander un nouveau mi-temps l'année prochaine avec plus de sérénité !
Je pense que j'avais plus de chances avec Hicham et le djinn du noyer ou Le poisson d'or du Chellah, mais le SCAC, qui s'est occupé de la sélection, en a décidé autrement.
Comme vous le savez sans doute, Tajine de lapin était une commande de la société de Tramway de Rabat-Salé. On ne m'a laissé que deux mois pour le réaliser. Le scénario devait comporter de nombreuses informations sur l'utilisation par les jeunes du tramway et j'ai essayé de trouver un scénario malgré tout agréable. L'exercice ne fut pas facile. La BD faisait partie de la sélection sans doute à cause des premières au Maroc que constituaient les versions Darija et Tifinagh.
Pas mal d'erreurs pour la présentation de Tajine de lapin dans la plaquette, où on parle de version arabe et non de version darija et on résume l'histoire par : "Librement inspiré de l'arrivée du Tramway à Rabat, la BD relate les aventures d'un jeune héros et d'un lapin." Le minimum aurait été que le rédacteur de cette note lise la BD, ce qui lui aurait coûté environ 20 mn de son temps.
Au final, une bonne soirée dans la superbe résidence de l'ambassade de France, entouré de très beaux tableaux dont un Majorelle. Cela m'a permis de saluer tout ceux que je connais dans le petit monde de l'édition marocaine.
I'll be back.
dimanche 9 octobre 2011
Gastroboy à Alger
De retour du Festival international de la BD d'Alger, où j'étais déjà passé en 2008, à la première édition.
Depuis, l'événement a encore grossi et s'est nettement amélioré : Tout est maintenant au même endroit, il y a beaucoup plus d'expositions et de conférences. Il manque encore deux ou trois choses, surtout une mise en valeur plus importante des auteurs renommés invités. Cette année : Slim, Schuiten, Munoz, Lax, Ferrandez, Peeters (Benoit et non Frederik), ...
Pas mal de belles rencontres avec des collègues venant de tous les coins du monde et avec des algériens.
Etienne Schreder, pilier du festival, a présenté un impressionnant collectif qu'il a coordonné, dont les auteurs sont de jeunes algériens très doués : "Monstres" chez Dalilem éditions. La BD algérienne est vraiment en train de renaître. Qu'attend le ministère de la culture marocain pour réagir ?
Comme la fois précédente, je me suis fait la réflexion qu'une coopération entre les éditeurs des pays du Maghreb pourrait être la solution. La plupart des publications en Algérie pourraient facilement intéresser les marocains, par exemple. Et inversement, si une BD marocaine existait...
Comme je le disais dans un message précédent, le Maroc y était bien représenté.
Ci dessous la photo après la remise des prix avec Brahim Rais, Omar Ennaciri (avec son prix du meilleur projet "Abîme" ) et moi même.
Pour ma part, je ne ramène rien, mise à part une grosse gastro.
On se rattrapera le 19 octobre lors de la remise du prix Grand Atlas (où je voyais plutôt Hicham mais bon...)
Inch'allah.
Le palmarès :
Depuis, l'événement a encore grossi et s'est nettement amélioré : Tout est maintenant au même endroit, il y a beaucoup plus d'expositions et de conférences. Il manque encore deux ou trois choses, surtout une mise en valeur plus importante des auteurs renommés invités. Cette année : Slim, Schuiten, Munoz, Lax, Ferrandez, Peeters (Benoit et non Frederik), ...
Pas mal de belles rencontres avec des collègues venant de tous les coins du monde et avec des algériens.
Etienne Schreder, pilier du festival, a présenté un impressionnant collectif qu'il a coordonné, dont les auteurs sont de jeunes algériens très doués : "Monstres" chez Dalilem éditions. La BD algérienne est vraiment en train de renaître. Qu'attend le ministère de la culture marocain pour réagir ?
Comme la fois précédente, je me suis fait la réflexion qu'une coopération entre les éditeurs des pays du Maghreb pourrait être la solution. La plupart des publications en Algérie pourraient facilement intéresser les marocains, par exemple. Et inversement, si une BD marocaine existait...
Comme je le disais dans un message précédent, le Maroc y était bien représenté.
Ci dessous la photo après la remise des prix avec Brahim Rais, Omar Ennaciri (avec son prix du meilleur projet "Abîme" ) et moi même.
Pour ma part, je ne ramène rien, mise à part une grosse gastro.
On se rattrapera le 19 octobre lors de la remise du prix Grand Atlas (où je voyais plutôt Hicham mais bon...)
Inch'allah.
Le palmarès :
Catégorie meilleur Projet
Meilleur dessin : Hector Sono (Bénin) pour Révolution, récompensé pour la qualité graphique de son travail.
Meilleur scénario : Siegfried Blaise Edibe (Cameroun) pour le Grand manitou.
Prix de l’humour : Aurélio (France) pour La vie, c’est mortel.
Meilleur projet : Omar Al-Naceri (Maroc) pour l’Abîme.
Catégorie meilleur Fanzine
Mention spéciale : Amazone (RDC).
Troisième prix : Kin Label (RDC).
Deuxième prix : Tuk-Tuk (Égypte).
Premier prix : la Bouche du monde (Brésil).
Catégorie meilleur album
Mention spécial du jury : les Fenêtres d’Eristom de Raphaël Drommelschlager (France).
Meilleur dessin : Lun Shu Yu (Taïwan).
Meilleur BD africaine : ex æquo le Retour au pays d’Alphonse de Madiba dit Daudet de Al mata/Christophe Ngalle Edimo (RDC/ Cameroun) et Oualou en Algérie de Gyps/Dahmani (Algérie).
Deuxième prix : Lomax de Frantz Duchazeau (France).
Premier prix : le Bleu est une couleur chaude de Julie Marron (France).
lundi 3 octobre 2011
Premiers croquis de Aïcha K.
Cette BD d'une vingtaine de pages parle des amours contrariés de jeunes d'Agoudal, incroyable village du haut Atlas. Aïcha Kandisha est de la partie. L'album devrait sortir prochainement au Maroc en versions française et arabe. Je suis au scénario et le dessinateur est le français Damien Cuvillier dont je vous conseille la visite du blog accessible ci contre: L'atelier du panda roux.
Des croquis que je trouve très, très prometteur.
Des croquis que je trouve très, très prometteur.
lundi 26 septembre 2011
F.O.S., sans fausse note.
Après Les tueurs, le nouveau spectacle musical de Nicolad Fahy : Fat Old Sound !
Mercredi 14 décembre 19h
Espace Balzac - Kénitra
Jeudi 15 décembre 20h
Salle Gérard Philipe - Rabat
Nicolas Fahy : Violoncelle, Chant
Mehdi Boubeka : Guitares
Thibault Foulon : Batterie
Le trio passe au tamis le folklore
américain, à la recherche des pépites
oubliées. Leur musique se nourrit des
grands espaces, entre rock,
country et blues.
Fat Old Sound :
rocailleux, électrique, chaleureux.
Je serai l'auteur de dessins projetés durant le concert.
Venez nombreux.
Mercredi 14 décembre 19h
Espace Balzac - Kénitra
Jeudi 15 décembre 20h
Salle Gérard Philipe - Rabat
Nicolas Fahy : Violoncelle, Chant
Mehdi Boubeka : Guitares
Thibault Foulon : Batterie
Le trio passe au tamis le folklore
américain, à la recherche des pépites
oubliées. Leur musique se nourrit des
grands espaces, entre rock,
country et blues.
Fat Old Sound :
rocailleux, électrique, chaleureux.
Je serai l'auteur de dessins projetés durant le concert.
Venez nombreux.
mercredi 21 septembre 2011
Tajine de lapin sélectionné pour le prix Grand Atlas 2011
Résultat le 19 octobre. Le jury est présidé par Azouz Begag. Le livre est édité aux éditions Yomad, je le rappelle. On croise les doigts.
Premières images de Légendes de Casablanca.
Vu le sujet et la qualité des illustrations de Yves Renda, ce livre dont j'ai écrit les textes devrait bien marcher. En voici deux illustrations : La première illustre la légende de Sidi Bou Smara et la deuxième celle de Sidi allal El Kairouani. Dans quelques semaines, aux excellentes éditions Yomad.
samedi 17 septembre 2011
Une première page de Foula Gana
Une illustration de Miloudi Nouiga pour un livre jeunesse qui sortira aux éditions Nouiga en 2012. Je m'occupe des textes.
Le lointain ancêtre de Foula Gana est encore en Guinée. Il sera bientôt pris dans une razzia touareg et emmené à Tombouctou pour y être vendu comme esclave. Ses pas l'emmèneront jusqu'au Maroc.
Le lointain ancêtre de Foula Gana est encore en Guinée. Il sera bientôt pris dans une razzia touareg et emmené à Tombouctou pour y être vendu comme esclave. Ses pas l'emmèneront jusqu'au Maroc.
jeudi 15 septembre 2011
Marie Curie à Descartes
Après le festival de Kénitra en juin dernier, les planches de l'excellente BD du Suisse Fiami "Les vies de Marie Curie" seront exposées au CDI du lycée Descartes de Rabat du 20 septembre au 3 octobre. Ca parle de l'histoire de la chimie et de la place des femmes dans la recherche scientifique, tout en humour.
Venez nombreux.
Venez nombreux.
Le Maroc en force au Fibda.
Le Maroc sera très représenté cette année au Festival international de BD d'Alger.
"La traversée, Dans l'enfer du h'rig" est en compétition pour le prix international.
Idem pour un jeune marocain, Nidalha Abderrrahim, pour son projet d'album "La rencontre".
L'humoriste marocain Lahcen Bakhti fait partie du jury international. On l'espère patriote...
Brahim Rais présente une exposition des planches de son album paru en Algérie : "Les passants"
Omar Ennaciri sera présent pour le projet "Tagant" dont voici la couverture :
A noter que Brahim Rais, Nidalha Abderrahim et Omar Ennaciri sont gadiris. Avec Larbi Babahadi et Ismail Oulhajalla, Agadir, capitale de la BD marocaine ?
Je serai présent au festival et les albums "La traversée", "Tajine de Lapin" en français, darija et tifinagh et "Visions d'Afrique" aussi, en vente et en dédicace.
Pour plus d'infos, le site du festival : www.bdalger.net
Voici tous les albums en lice pour le prix international :
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