mardi 29 mai 2012

Emission Chabab al Maghrib du 25/05 de la chaine 4 de la RTM, à propos de la première édition du festival BD de Casa.
Cliquer ci dessous :
http://www.arrabia.ma/video.php?lang=fr&amp%3bid_emission=2681

mardi 22 mai 2012

La Moudwana en BD

J'en entendais parler depuis longtemps, pensant avec le temps que ces gens confondaient avec le petit livre édité par la coopération allemande sur justement la Moudwana, avec pour chaque article de cette fameuse loi rétablissant (un peu!) l'égalité homme-femme au Maroc, une illustration d'un auteur marocain. Lors du dernier festival de Casablanca, j'ai rencontré Saïd Chakri, caricaturiste pour le journal Au fait, qui m'a appris qu'il était l'auteur d'une série de 18 fascicules présentant au grand public, en darija et en BD les articles de la moudwana. Le lendemain, il me les apportait pour que je fasse des scans. Par manque de temps, je ne scannais que les couvertures et lui rendais le dernier jour du festival. Comme vous pouvez le voir ci dessous, l'ensemble financé par l'Union européenne et par la fondation Zakoura en 2004 est de grande qualité et constitue la première BD en darija. Il me manque hélas la couverture du fascicule 13.



















lundi 21 mai 2012

La traversée au festival BD d'Erlangen du 7 au 10 juin.


Une exposition des planches "La traversée" aura lieu au prochain festival BD d'Erlangen, du 7 au 10 juin. Une des thématiques de cette édition du plus grand festival d'Allemagne sera "La BD et le printemps arabe" et notre exposition en fera partie. A cette occasion, trois auteurs marocains seront présents : Aziz Ousmoussa, prof à l'INBA de Tétouan, Brahim Raïs, auteur des passants et Aziz Mouride que l'on ne présente plus.
Ach so !


samedi 19 mai 2012

Programme Festival BD Tétouan 2012


Programme du FIBADET 7 Festival International de la Bande Dessinée de Tétouan 21-26 MAI 2012







Programme du FIBADET 7
Festival International de la Bande Dessinée de Tétouan
21-26 MAI 2012




 Vernissages
21 mai, 19H : INAUGURATION DU FESTIVAL (expositions à l'INBA)
22 mai, 19H : Vernissage de l'exposition " Bartolomé Segui " (Espagne) à l'Institut Cervantès.

Vernissages thématiques
23 mai, 19H30 : Vernissage de l’’exposition « Rencontre de gravure Tetouan-Seville à Chaouen »  Galerie Sarghini (à la maison de culture(
24 mai, 19H30 : Vernissage de l’exposition « Creamos à Séville et à Tétouan»
 Galerie Meki Meghara , (Avenue Mohammed V, bâtiment Bibliothèque Général et Archives de Tétouan(

Visites et films d'animation (Lundi 21 samdi 26 mai) :
9H-18H : visites publiques et organisées des expositions.
Projections de films d'animation à l'INBA, ateliers pour jeunes à l'INBA

Résidence d'artistes (21-26 mai)
9 H-14 H: Résidence de jeunes bédéistes arabes sur le thème :  « dessine-moi le printemps arabe ». Production d’un album collectif.
Encadrement : Bartolomé Segui (Espagne), Jean-Luc Sala (France),
Expositions à l'INBA (à partir du 14 mai)
n  « Répertoire de la BD marocaine, les journaux satiriques » Hamid BOUHALI
n  « AL-chaebo lama » « le peuple égyptien »  Dina Said ( Egypte)
n  « 18 jours » Hanan Alcarargy (Égypte)
n  « Confiture et yaourt (ou comment ma mère est devenue libanaise) » (Lina Marhaj Liban)
n  « Ndong Minko » DE NGOMO Privat (Gabon)
n  José Luis Agreda (Espagne)
n  Jean-Luc Sala (France)
n  «Tajine de lapin » Editions Yomad (Jean François Chanson)
n  «Thembi et Jetjte, tisseuses de l'arc en ciel » Editions L'harmattan de Christophe edimo, Simon mbumbo, Adjim danngar, Armella leung, Bojna augustyn, Batoule alimam, Brahim rais, brice reignier, didier viodé, samuel daina .
n  « Tchtchou l'enfant prodige » de NSINGI JEREMIE (Congo Kinshasa)
n   « Les Passants » de Brahim Rais (Maroc)
n  Yannick DEUBOU SIKOUE ( Cameroun).
n  Travaux des étudiants et lauréats de l'INBA
n  Travaux des bédéistes arabes participant à la résidence artistique « dessines-moi le printemps arabe »
n  les planches BD du magazine « WARD et YASSMINE »
n  Travaux du concours jeunes talents participants à la compétition pour le Prix « Jeune talents projet d’album »
n  Planches du concours « prix CARION pour la Bande dessinée »
n  Planches de concours « prix FABER-CASTELL pour la Bande dessinée »

Rencontres et table rondes
Jeudi 24 mai, 17H 00, Rencontre publique avec l’artiste espagnol José Luis Agreda à l’institut Cervantès.
Vendredi 25 mai, 17H 00, Rencontre de l’artiste espagnole José Luis Agreda avec les étudiants de l’INBA.
Samedi 26 mai, 9H 30 à l'INBA: Rencontre sur " le 9ème et les révolutions arabes »
Dédicaces
Samedi 26 mai, 10H 30
-       « AL-chaebo lama » « quand le peuple »  Dina Said Egypte
-       « 18 jours » Hanan Alcaragy Égypte
-       «  Confiture et yaourt (ou comment ma mère est devenue libanaise) » Lina Marhaj Liban
-        « Les Passants » Brahim Rais Maroc
-       «Tajine de lapin» (Jean François Chanson)
-       «Thembi et Jetjte, tisseuses de l'arc en ciel » album collectif de10 auteurs.
-        «  la BD marocaine » galerieARTINGIS
Samedi 26 mai, 17H 30
-       "C'est de l'art" Ali MAKHLOUFI

Spectacles (cérémonie de clôture)
Samedi 26 mai, 12H00 Maison de la culture : cérémonie de remise des Prix,  - prix “jeunes talents projet d’album
 - prix LA WILAYA de Tétouan pour imprimer une bande dessinée marocaine.
- prix CAFEE CARION pour la BD
- prix FABER-CASTELL pour la BD

HOMMAGE à Abelouahed MAHMOUDI et Abdelillah ABDEDIN anciens diplômés de l’INBA.
Samedi 26 mai, 20H00 : Collège Espagnol Jacinto Benavente : Concert de musique par la troupe Espagnole GLAZZ de Cadiz, Concert Dessiné, Spectacle grand public.

mercredi 16 mai 2012

Les anciens profs belges de l'INBA de Tétouan

Vous le savez sans doute, à ses débuts, la filière BD de l'INBA de Tétouan a reçu de l'aide de la Délégation Wallonie Bruxelles sous forme de séjours prolongés de professeurs de la prestigieuse école de BD de Tournai. Parmi eux : Renaud de Heyn et Denis Larue (Ce dernier était présent au dernier festival de Fès).
Ce passage par le Nord du Maroc les a profondément marqué. La preuve avec les albums qu'ils ont ensuite réalisés, se passant à Tétouan. Voici deux articles qui parlent de ces livres, papiers extraits de l'excellent site Actuabd.com :

A propos de Soraïa  de Renaud de Heyn :

Soraïa - Par Renaud De Heyn - Casterman



Sous le couvert d’un récit (presque) documentaire, l’auteur de "La Tentation" et de "Vent debout’ signe un vibrant plaidoyer ! Une consécration !




Mehdi et Soraïa, frère et sœur, survivent au sein d’une famille très pauvre de la région du Rif, au Maroc. Mais un coup du sort – la destruction par la police des plantations de haschich, unique ressource locale – contraint la famille à vendre Soraïa à des bourgeois de la grande ville de Tetouan. Une destinée qui n’a rien d’enviable : surexploitée, humiliée, battue et en butte à la lubricité de son patron, la jeune fille devient vite l’une de ces esclaves modernes qui pullulent au Proche et au Moyen-Orient.
De son côté, révolté par ce qu’il devine du sort de sa sœur, Mehdi, sans autre ressource que sa volonté, part à sa recherche. Succession d’épreuves douloureuses et de funestes rencontres, sa quête le mettra en présence de militants du djihad, violents et sectaires, qui instrumentalisent à leur profit la misère sordide des bidonvilles marocains…
Soraïa - Par Renaud De Heyn - Casterman
Des premières pages où la densité du thème et des couleurs permettent de pénétrer au coeur du récit
La rencontre avec Renaud De Heyn nous avait permis de ressentir toute la profondeur de l’auteur. Parallèlement à son parcours au sein de La Cinquième Couche, il avait pris le temps de digérer son voyage en Moyen-Orient pour livrer le triptyque de La Tentation. Mais après son adaptation du huis-clos angoissant de Joseph ConradVent debout, nous étions impatients de découvrir sa vision de la vallée du kif au Maroc.
L’auteur nous expliquait son projet en ces termes : "J’ai enseigné deux ans au Maroc et je vais prochainement y retourner pour réaliser un reportage dessiné sur un cultivateur de kif. [...]’ai également écrit une fiction sur le même thème qui reprend des seconds rôles du reportage, mais qui met surtout en scène un jeune garçon cherchant sa sœur vendue comme domestique. Ce sera un récit assez noir, dans lequel je mets en avant certains mauvais côtés du Maroc (corruption, violence policière, trafic de drogue et de clandestins, etc.), même si c’est un pays que j’adore."
Après avoir publié son reportage au sein de la revue XXI, cette seconde exploration d’un Maroc méconnu parvient enfin au lecteur. Les premières pages demeurent confuses : le trait de Renaud est hésitant, louvoyant entre de claires évidences et de brouillonnes approximations. La déception guette, mais la qualité de ces gouaches donne envie de prolonger le voyage de quelques pages...
Et peu à peu, le lien entre lecteur et auteur devient tangible. Ce n’est d’ailleurs pas plus l’un qui s’adapte à l’autre, mais bien une main tendue de part et d’autre pour dévoiler ensemble une réalité cachée derrière les traditions et les inégalités.
D’une simplicité évidente, le récit devient pluriel, que ce soit dans ses angles de vues ou dans les problèmes rencontrés, avant de se transformer en drame d’une horrible simplicité. Chaque page renferme une découverte pour les Européens que nous sommes et nous amène à nous poser plus de questions sur ces traditions, et sur le devenir des personnages.
Après un début très lent, voire déstabilisant, Soraïa se dévoile crescendo, plein de surprises, suscitant une désagréable sensation d’injustice. Après avoir exploré l’autobiographie et l’adaptation littéraire, ce cri humaniste consacre Renaud De Heyn comme un auteur incontournable.


Christian Durieux parle de sa collaboration avec Denis Larue sur l'album La maison d'éther :



JPEG - 48.7 ko
La Maison d’Ether
© Larue - Durieux - Futuropolis
Parlons de votre collaboration avec Denis Larue. La Maison d’Ether représente un Maroc urbain, assez loin des clichés touristiques. Si on a déjà mis les pieds dans ce pays, on remarque que la représentation des pierres et mosaïques est particulièrement réussie. C’est un travail d’ambiance très réaliste…
Denis Larue a vécu pendant deux ans à Tétouan. Il a ouvert un atelier de bande dessinée là-bas il y a quelques années. Quand il est rentré à Bruxelles, il a eu le désir de réaliser quelque chose d’après cette expérience qui l’avait pas mal bouleversé. Simplement il n’arrivait pas à tirer le fil d’une histoire parce qu’il en était encore un peu trop proche humainement. Il manquait de recul. C’est comme ça qu’il m’en a parlé. J’ai donc écrit le fil narratif, à partir de son expérience, au fur et à mesure qu’il me racontait son séjour. C’est sans doute pour cela que l’on est assez loin des clichés, Denis a bien connu le Maroc dans le nerf. Il a vécu cette vraie confrontation à la vie quotidienne là bas. En outre, il a un goût pour l’objet et l’architecture et donc pour les mosaïques, tous les motifs et couleurs de ce pays. Je trouve qu’il traduit ça superbement, on a l’impression que notre livre sent les épices.
Où commence votre part et où commence la sienne dans l’écriture de la Maison d’Ether ?
J’avoue que je ne me souviens plus très bien. Denis avait déjà fait une ou deux pages avec le personnage principal. Ce que j’ai bâti c’est vraiment le fil narratif. C’est-à-dire, tout ce qui arrive à ce personnage, sa recherche de cet écrivain qu’il a connu jadis. J’ai aussi écrit les dialogues et réalisé le découpage. Cependant, il y a des scènes que je n’aurais jamais pu inventer. Par exemple, celle où le propriétaire de la maison que loue Martin vient lui demander de l’argent et dans le même temps le met en garde en tant qu’Européen dans la Médina, vient directement de l’expérience de Denis à Tétouan.
C’est d’ailleurs une séquence assez oppressante…
Oui tout à fait. Ce propriétaire arrive et exerce un pouvoir un peu oppressant avec des choses qui semblent presque anodines : il s’installe pour boire le thé, réclame son loyer. L’œil de Denis sur les petits détails de la conversation a été très important pour être juste. Dans des expériences comme celle-là, ce sont les points de détail qui donnent tout leur réalisme aux évènements. L’histoire de la Maison d’Ether est universelle. C’est quelqu’un qui est à la recherche de lui-même à travers le souvenir de quelqu’un d’autre.
JPEG - 150.6 ko
Un extrait de "La Maison d’Ether"
© Larue - Durieux - Futuropolis



lundi 14 mai 2012

Le mois de la BD au Maroc.

Comme vous pouvez en juger dans les messages précédents, en ce moment, un festival de BD par week- end. Demain, s'ouvre le festival de Fès. Jeudi, celui de Casablanca et les expos de Tétouan seront visibles à partir du lundi 14 mai pour un festival à partir du jeudi 24 mai. 3 festivals de BD, alors que la production est encore cette année moribonde. En plus, il y avait cette année l'excellent festival littérature jeunesse La cigogne volubile à Meknès, il a donc fallu choisir...
Le reste de l'année, c'est le calme plat. Drôle de pays...
Je parle de mois dans le titre, car, après toutes ces annonces réjouissantes, une mauvaise nouvelle : Je viens d'apprendre la disparition de celui de Kénitra après 7 éditions, sympathique festival qui avait en général lieu fin juin. Lors de la dernière édition, on avait bien senti que la BD n'était pas la tasse de thé à la menthe du nouveau doyen. Dans son discours d'inauguration, il mélangeait allègrement BD, animation et jeux vidéos et il accablait ces derniers de tous les maux...
Bien dommage...
Bonne suite à Hasnae Benkirane et à toute son équipe.

Programme Festival BD de Fès du 15 mai au 18 mai

Comme moi, vous devez vous féliciter à cet instant de voir l'excellent festival BD de Fès, après deux éditions consacrées à la caricature, revenir à la BD avec un programme alléchant.
Pris par le festival de Casablanca, je ne pourrais hélas m'y rendre. Ce sera sans doute pour l'année prochaine.
Je souhaite donc un bon festival à Rafik Lamkouaf et à son équipe.