Saïd Bouftass avec Isabelle Gremillet, directrice de l'oiseau Indigo. Edition. Bulles du Maroc La première maison d’édition spécialisée dans la bande dessinée au Maroc a vu le jour il y a quelques mois. Story-board d’une aventure. Il y a 6 mois, Saïd Bouftass, enseignant aux Beaux Arts de Casablanca, ouvrait les éditions Alberti. Son objectif : intégrer la bande dessinée dans le paysage culturel marocain. Pourquoi investir dans cette niche ? “Et pourquoi n’aurions-nous pas droit à nos propres BD ?”, répond Saïd Bouftass. “Je crois profondément en ce projet car je suis persuadé que le Maroc dispose du potentiel pour offrir aux lecteurs des bandes dessinées locales”. Le vrai problème, selon lui, c’est qu’ “au Maroc on a de bons dessinateurs et de bons scénaristes. Ce qui manque, c’est le mélange des deux. C’est pourquoi je m’efforce au quotidien, à travers l’école et les rencontres, de créer un pont entre ces deux domaines”. La principale difficulté que l’enseignant devra donc affronter est de dénicher des artistes. Sa nomination à la tête du festival de la bande dessinée de Casablanca, dont la deuxième édition aura lieu en mai prochain, devrait sans aucun doute l’aider dans ses projets. En attendant, le galop d’essai ne sera pas une œuvre du cru. Intitulée Les enfants du Royaume, la première BD en cours d’édition est signée Nathalie Logié-Manche et Jean-François Chanson. Les éditions Alberti ont également étendu leur champ d’action à tous les ouvrages ayant un rapport avec l’art. Le dessin d'observation, méditations phénoménologiques, c’est le premier livre publié par la nouvelle maison d’édition. |
Ryslaine Boumahdi |
Demain, mercredi 22 février, à 20h30, sur 2M, interviews de Saïd Bouftass, Nathalie Logié Manche et moi même, depuis la splendide école des beaux arts de Casablanca, à propos de l'album Les enfants du Royaume qui devrait sortir dans environ un an.
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